REVE D'ICARE Le bouquet final Vif succès pour
le deuxième week-end du Rêve d'Icare qui s'est terminé. Un rêve
partagé pendant deux semaines par tous les amoureux d'aviation.
Par : A. G.
Il y avait foule sur le front de mer samedi soir, pour
assister au spectacle des montgolfières
Revanche sur le week-end dernier, les parachutistes ont
pu faire leur show sur la plage de la Grande Conche
Les cerfs-volants magiques de Michel Gressier ont
sublimé le ciel royannais
Le réveil a sonné. Le Rêve d'Icare est terminé. Un rêve
partagé pendant deux semaines par tous les amoureux d'aviation. Car
il y avait du monde, ce week-end, aux abords de la plage de la
Grande Conche, pour assister à un spectacle qui se voulait présent
sur tous les fronts. Dans le ciel avant tout, bien sûr, avec les
prestations étourdissantes des « poux du ciel » et autres
patrouilles de paramoteurs, d'avions de la Seconde Guerre mondiale,
ou de voltige traditionnelle. Sur le ventre, sur le dos, en piqué,
en vrille : les pilotes n'ont pas ménagé leur peine.
COLORIEUR DU CIEL Sur la plage un autre spectacle
avait lieu, moins fou peut-être mais sans doute plus poétique. Une
poignée d'hommes et de femmes, disciples de Michel Gressier
profession : colorieur de ciel faisaient danser des formes
multicolores. Des cerfs-volants, ça ? Rien à voir avec le petit
carré de tissu bricolé à la hâte. « J'étais peintre j'ai eu envie de
faire voler mes peintures. Aujourd'hui, j'ai apporté tout un camion
de structures, la plus grosse fait 320 m2 », explique le responsable
d'une société au nom superbe Le Ciel pour cimaise, basée à la fois à
Oléron et Tours. Ces structures de toile et d'air étaient
malheureusement limitées ce week-end à 50 mètres de haut pour raison
de sécurité. A un souffle de là, se déroulait il est vrai un incessant
ballets d'hélicoptères. Ils sont nombreux les Royannais et les
autres à avoir profité du Rêve d'Icare pour effectuer leur baptême
de l'air. « C'est magnifique ! On a fait toute la côte de Pontaillac
? Dommage que ça ne dure pas plus longtemps. Je crois que je vais
revenir demain », s'enthousiasmait, samedi, Marinette qui venait de
se faire offrir un tour en hélico par sa fille pour ses 81 ans.
FRAGILITE ET DEMESURE Mais le clou de ce week-end c'était,
bien sûr, les montgolfières. Ces machines-là, mélange de fragilité
et de démesure, n'en finissent pas de faire rêver. Alors qu'un
premier vol s'était parfaitement déroulé dans les terres vendredi
soir, samedi matin, l'orage tenait les engins à terre. Le spectacle
était seulement différé. Vers 21 heures, samedi soir, a commencé le ballet.
Les montgolfières ont tour à tour pris leur envol, transformant le
ciel de Royan. Puis ce fut, après une attente jugée un peu longue
sous le vent frisquet, le spectacle de sons et lumières où des
montgolfières, captives celles-là, ont eu la part belle.